Le mois dernier, Alex Effect avec son Top Five Game Addict (TFGA pour les intimes) nous proposait de sortir les armes face aux jeux vidéos modernes, en nous exprimant sur le thème « C’était mieux avant ». Ce mois-ci, pour prouver que l’on a rangé les « vieux cons » (que nous sommes) bien au chaud dans le placard, le thème le « changement,c’est maintenant » est là pour mettre en lumière les avancées majeures du jeux vidéos. Puis si tout était à jeter, pourquoi diable continuerait-on à jouer ?
Le thème n’est pas facile, la réflexion fut plus poussée que sur l’ancien et je suis donc plutôt satisfait de ce que je vous propose. Voici donc ma participation, toute neuve et belle comme un camion. Le changement, c’est maintenant !
N°5 : La console tout en un
Finie l’époque où notre console de jeu ne servait qu’à jouer. Quotidiennement je me sers de ma petite Xbox One pour aller sur Youtube, Twitch, Netflix, regarder un blu-ray ou écouter de la musique, le tout relié à mon home cinéma 5.1. La console devient alors un véritable média center et permet de faire une place considérable sous la télévision (pour pouvoir ressortir des consoles plus vieilles évidemment). La console n’est plus une console mais un objet du quotidien. Actuellement, ce sont des fonctions dont je pourrais difficilement me passer.
N°4 : Les succès/trophées

Innovation arrivée dans la génération précédente avec la 360, les succès ont apportés une dimension supplémentaire dans la catégorie « qui a la plus grosse« , mais dans le bon sens du terme. Je compare depuis longtemps les succès à des high score que l’on pouvait avoir avant dans les jeux d’arcades. A l’époque, je suis tombé totalement accro du principe quand j’ai décroché mon premier « 1000G » sur Fight Night Round 3. Je ne compte alors plus le nombre de jeux que où j’ai passé un temps fou à récupérer ces récompenses numériques, même sur des jeux que je catégoriserais d’insignifiant pour rester poli.
Cependant là où dans certains jeux je trouvais génial quand les succès apportaient des récompenses pour avoir trouvé un secret ou reflétaient nos choix dans un RPG par exemple, je peste totalement contre ceux liés au choix de difficulté, à ramasser les collectives à la con ou encore concernant le multi-joueur (empêchant souvent d’avoir les 1000G sur des jeux où le multi est désert).
N°3 : Vers toujours plus de choix et d’émotion
Depuis que j’ai découvert le rôle play avec Jade Empire et Star Wars Knight of the Old Republic de Bioware sur la première Xbox, je suis tombé totalement amoureux du genre et surtout de pouvoir contrôler un avatar suivant nos propres choix. Chaque partie est différente et offre une vraie replay value. Ces dernières années, si je devais me rappeler de moment qui m’ont vraiment marqués dans le jeu vidéo, ça viendrait de ces choix de dialogue. Avoir Morrigan comme Love Interest dans Dragon Age Origins, faire exploser Megaton dès le début de Fallout 3…
L’émotion dans le jeu vidéo va également de paire avec l’évolution technologique. Quand on voit l’évolution au niveau de la modélisation des personnages et des techniques tel que la motion capture ou la performance capture au service de toujours plus émotion ça force le respect. David Cage et son studio Quantic dream s’efforcent de faire des visages et des personnes toujours plus expressif dans des jeux où nos choix ont des conséquences, il n’y a qu’à voir Heavy Rain pour s’en persuader.
L’essor du format épisodique et des jeux Telltale Games (malgré une technique il faut le dire désastreuse) ont également fait avancer l’implication émotionnelle telle qu’on la connait maintenant dans le jeux vidéo.
N°2 : L’évolution technique au service d’un monde ouvert
Je ne suis pas un grand partisan de la course folle se déroulant depuis quelques années (majoritairement sur PC) à toujours plus de photo réalisme. Je le suis encore moins quand je vois des guerres absurdes entre joueurs concernant qui a la plus grosse résolution ou le plus de FPS dans le pantalon de sa console favorite (aimez vous, on est tous des joueurs unis par une même passion). Cependant, même si je dois bien avouer qu’un Ryse : Son of Rome m’a mis un crochet du droit à travers mon écran il y a maintenant deux ans, là où la puissance actuelle des consoles ne cesse de m’impressionner c’est pour faire des mondes de plus en plus grand, vivant et dépaysant. Déjà sur 360, je ne compte plus les heures que j’ai passé en début de Gen à parcourir les forêts oniriques d’Oblivion ou encore sauter de toit en toit dans le Damas du premier Assassin’s Creed sans réellement de but à mon périple.
Sans m’en apercevoir réellement au début, le monde ouvert a envahi tous les styles de jeux que j’affectionne. RPG, action-aventure, FPS, ils ont tous succombé à avoir un monde toujours plus vaste à parcourir. Parcourir librement les ruelles sombres de Gotham, qui était un rêve de gosse il y a encore quelques années, est maintenant possible. Faire de l’escalade, du deltaplane et de la chasse dans des décors magnifiques l’est également dans Far Cry. Cependant, avoir un monde ouvert c’est bien, mais vivant c’est mieux. Dernièrement The Witcher 3 réussissait à avoir les deux. Même si je fais partie de ceux qui n’ont pas apprécié l’aventure (et oui ça existe !), je reconnais le travail d’un univers réellement riche.
N°1 : le jeu en ligne
Voilà pour moi l’innovation majeure du jeu vidéo : le fait de pouvoir jouer avec n’importe qui dans le monde confortablement assis dans son canapé. Plus jeune dans mon petit bled du sud de la France, je n’ai jamais vraiment eu d’amis s’intéressant en profondeur au jeux vidéos. Les sessions multi-joueur en écran splitté pour moi ne font pas partie de ma vie de gamer (mis à part un peu de Mario Kart ou Smash Bros comme tout le monde) étant un joueur plus que solitaire.
Avec l’arrivée du Xbox Live j’ai redécouvert le multijoueur. J’ai passé un temps fou sur Call of Duty World at War et Call of Duty Modern Warfare 2 (dans ma grande époque Call of, maintenant j’ai totalement lâché l’affaire) où je faisais partie d’une team classée et où j’ai rencontré des personnes formidables. Parcourir Borderlands en coopération fut également un grand moment.
C’est parce que j’ai redécouvert le multijoueur avec le Xbox Live que je classe le jeu en ligne comme l’innovation majeure du jeu vidéo me concernant.
« ou encore sauter de toit en toit dans le Damas du premier Assassin’s Creed sans réellement de but à mon périple » j’ai failli verser une larme de nostalgie tellement ça me manque :’)
Pour ce qui est des mondes ouverts je ne cours pas après persos, souvent ils sont meublés par des quêtes secondaires répétitives et sans vrai background, c’est un peu naze.
Sinon je suis bien sûr d’accord avec ton n°3 qui représente tout ce que je recherche dans mes JV aujourd’hui : de l’émotion, de l’immersion. Et ça dernièrement je le retrouve dans les productions Telltale, que tu cites 🙂
Enfin pour ce qui est des consoles « qui font tout » je n’en étais pas fan à la base de cette orientation, mais je me rends compte en te lisant que c’est vrai, c’est devenu bien plus qu’une console de jeux. Moi aussi je suis souvent sur Netflix et quelques fois sur Twitch pour voir des stream, ou encore en train de streamer … la façon d’utiliser sa console change !
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Je suis d’accord avec toi pour les quêtes secondaires des mondes ouverts, c’est pour cela que je parle de monde ouvert mais vivant. Quand il y a un bon boulot derrière que ce soit au niveau de la direction artistique ou du background je peux passer un temps fou dessus. Assassin’s Creed Black Flag par exemple rien que navigué sur les mers des caraïbes à l’assaut des bateaux ennemies avec des chants de pirates en fond sonore m’ont rendu totalement accro 🙂
Je ne fais que cité les productions Telltale dans l’article, mais tu as dû comprendre (a force de t’en parler sur twitter ou sur t’es article) que j’en suis totalement fan. J’ai même hésité à faire un point dans ce TFGA exprès pour eux avec l’essor du format épisodique.
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